Voici un bulletin d'humeur, et elle est massacrante !!! Dire qu'au départ, il s'agissait d'un simple constat à l'amiable, mais problème ... et il est de taille : MAIS NOUS SOMMES AU MAROC.
Nous ne parlerons pas de l'accident subi pour lequel ma responsabilité n'est nullement engagé, puisque j'étais à l'arrêt. Nous n'évoquerons que peu le fait que les conducteurs incriminés refusent de prendre leurs responsabilités, en faisant leur devoir d'honnêtes citoyens, en remplissant les papiers règlementaires (le constat) pour l'assurance. Peut-être le problème vient-il du fait, que le principal fautif est un conducteur "professionnel", un chauffeur de grand taxi, incapable de maîtriser son véhicule, déjà auparavant dans un état fort lamentable ! Pourtant ce qui m'amène à sauter sur mon clavier, ce qui me hérisse le poil, n'est point cela. Ce qui m'exaspère le plus, en fait, c'est le service sensé s'occuper de ce type de problème : le service de police détaché aux accidents de la route, d'une inefficacité impressionnante . Il faut tout d'abord savoir que cette brigade ne doit pas compter plus d'une vingtaine de personnes, pour un million d'habitants dont1% au moins roule sans vergogne. Donc, ne soyons pas trop méchants en jetant la pierre à ses pauvres fonctionnaires. Je suis un brin ironique dans chacun des termes employés. Je vous détaille mon procès d'intention, en commençant par le commencement. L'agent de la circulation (un autre service) présent sur les lieux du sinistre n'a fait aucun effort pour faire entendre au chauffeur chauffard coupable, son devoir de citoyen. Ce qui l'importait, était que l'on dégage vite la place, un carrefour à voies doubles où l'on passe à 4 de front !!! Nous avons pris des photos, quand même, puisqu'il n'était capable, lui, de faire un constat policier, appelé communément un PV. Aussi, ai-je dû monter dans une ambulance, direction l'hôpital, afin d'aller faire établir un certificat médical, moyennement quelques derniers, stipulant les dégâts corporels subis lors de l'accident. A la suite de quoi, une heure plus tard, on me demandait de retraverser la ville pour aller rédiger le PV au commissariat d'El Mansour (celui dédié aux accidents). Blessé (légèrement), j'ai fortement décliné l'offre arguant de mon état !!! Le rendez-vous était fixé au lendemain, dimanche. Ce fût, je crois mon tort, et le début d'une longue attente. En effet, nous passâmes au commissariat en fin de matinée, mais celui-ci, malgré la permanence était simplement fermé. La personne chargée de notre affaire ne pouvait être jointe par ailleurs, son portable étant coupé. Idem pour le jour suivant, le lundi 11 était cette année férié, et la permanence marocaine n'existe que par son nom. J'obtins finalement un rendez-vous le mardi à 16h, lequel fût étonnamment annulé aux alentours de 15h. Il est vrai qu'un citoyen n'a d'autre occupation que d'être disponible pour les agents de la force publique. Petite parenthèse, mon père aujourd'hui à la retraite est un ancien policier, aussi puis-je me permettre ces remarques en connaissance de cause !!! Je précise que le report n'avait pas de justification, ou du moins qu'il n'y avait pas d'utilité à me la communiquer. Pourquoi expliquer les raisons, de toutes les façons, le citoyen lambda n'a pas besoin de savoir, il doit juste attendre et être présent à l'appel. Vous comprendrez plus loin la brève bifurcation. Donc, ce matin, à 10h, j'étais convoqué pour que l'on enregistre le PV...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire